On va vous aider à réussir!

15/5/2023
RH & Carrière
(Photo Wikipedia)

Choix d’orientation, méthodes de travail, encadrement…: Isabelle Alen coordonne le service d’aide à la réussite de l’EPHEC, qui accompagne chaque année plusieurs centaines d’étudiants en difficultés d’apprentissage. Sa devise: "Qui veut, peut!"

Plus d’un étudiant sur deux qui échoue en première année: c’est la réalité de l’enseignement supérieur en Belgique francophone. Rencontrer des difficultés à l’entrée du supérieur, c’est donc malheureusement normal; pour y répondre, il existe dans toutes les hautes écoles un service d’aide à la réussite. À l’EPHEC, il est coordonné par Isabelle Alen.

Sa mission: faciliter la transition du secondaire au supérieur en proposant un encadrement et des outils, allant de la "semaine préparatoire", organisée avant la rentrée académique, jusqu’au tutorat entre étudiants en difficulté et étudiants confirmés, en passant par des ateliers méthodologiques.

C’est que la transition de l’école secondaire à l’enseignement supérieur n’a rien d’évident: "En supérieur, on est autonome, il faut donc organiser son propre travail. Peu d’étudiants sont capables d’établir un planning cohérent; beaucoup rencontrent des problèmes de prise de note, mais tout cela s’exerce."

"En ce qui concerne les méthodes de travail, il faut être conscient que chacun appréhende la matière selon sa personnalité."

"Je propose aux étudiants un test qui permet d’établir leurs profils d’apprentissage; c’est une combinaison entre un profil de compréhension (certains sont plus auditifs, plus visuels…), un profil de motivation (‘que vais-je apprendre?’, ‘avec qui?’, ‘quelle utilité?’) et un profil d’identité (perfectionniste, émotionnel, intellectuel…). Au total, il y a 84 combinaisons possibles, qui me permettent de conseiller des outils adaptés à chacun. Par exemple, les étudiants kinesthésiques ont besoin de structurer l’information pour l’assimiler, d’établir des liens. Je peux les orienter vers le ‘mindmapping’, leur proposer de faire une table des matières, de s’aider par des exemples… Avec les perfectionnistes, on va travailler le planning, parce qu’ils ont en général un problème de temps."

Isabelle Alen reçoit aussi de nombreux étudiants individuellement. Parmi eux, beaucoup rencontrent des problèmes d’orientation: "Souvent, ils viennent me voir après les examens de janvier, parce qu’ils s’aperçoivent qu’ils ne sont pas dans la voie qui leur correspond. Et trop souvent, ils ont manqué de réflexion avant de s’inscrire. À ce niveau, il y a un gros déficit d’outils pour aider les élèves du secondaire à s’orienter." Pour tenter de le résoudre, Mme Alen a d’ailleurs rédigé un "Guide au(x) choix des études", déjà distribué à 6.000 exemplaires dans les écoles bruxelloises.

Si elle avait un message à transmettre aux étudiants en difficulté? "Dans la plupart des cas, celui qui veut, peut réussir, à condition de s’investir et d’être efficace en adoptant ses bonnes méthodes d’apprentissage."

Info: Réussir à l’EPHEC

Dans notre dossier "Réussite":

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