Selon une étude de l’UC Louvain, 40% des Belges seraient "vulnérables à la numérisation": une fracture digitale que l’épidémie de covid-19 a brusquement mise en évidence. Chez Telenet, on travaille à la réduire.
À l’heure du télétravail, des apéros-vidéo et des achats en ligne, ceux qui n’ont pas accès au digital sont privés d’une bonne partie des activités sociales, culturelles et économiques – celles-là même que les technologies numériques ont permis de maintenir depuis un an, malgré les mesures de confinement.
Cette "fracture" n’est pas seulement une question de générations; elle est aussi, très souvent, liée à l’éducation ou à la condition sociale. Une réalité qui concerne aussi beaucoup d’étudiants, mal connectés ou mal équipés. C’est pourquoi, pendant la pandémie, certains fournisseurs comme Telenet ont élargi l’accès à leurs ressources.
"Dès le début de la pandémie, on a mené plusieurs actions", explique Xavier Dehan, Sr Corporate Affairs Manager chez Telenet. "D’abord, il fallait garantir la stabilité du réseau, avec un volume de transfert de données qui a pratiquement doublé du jour au lendemain. En moyenne, le trafic internet a augmenté de 60% en 2020: des chiffres que l’on pensait atteindre en 2023! D’autre part, pour assumer notre responsabilité sociale, on a voulu donner accès aux ressources, d’une part en débridant les abonnements, d’autre part en offrant la connectivité à ceux qui n'en avaient pas. Pour les étudiants en particulier, on a utilisé un système de ‘Wi-Free vouchers’, en exploitant la fonction ‘guest’ de nos routeurs – ce qui permet de se connecter à des routeurs proches, par exemple celui du voisin. Au total, nous avons fourni plus de 30.000 de ces vouchers, dont un certain nombre en collaboration avec les services sociaux de l’EPHEC, pour les étudiants qui n’avaient aucune connectivité. L’action se prolonge encore cette année jusqu’à fin juin."
Au-delà, Telenet s’est engagée dans une expérience-pilote d’internet mobile à tarif réduit, baptisée ‘Essential Internet’, à destination de groupes de population précarisés – tout ceci à l’heure des premières discussions sur le service universel.
Mais le principal enjeu de la fracture numérique, souligne Xavier Dehan, c’est l’éducation:
"C’est d’ailleurs ce que nous finançons le plus. On peut être très bien connecté et bénéficier d’un très bon matériel – comme c’est désormais le cas de certaines écoles –, si on ne sait pas s’en servir, on reste en marge du monde digital. Nous avons fait ce constat et nous essayons d’agir en soutenant des initiatives indépendantes comme CoderDojo, BeCode ou Bibliothèques Sans Frontières, qui font du très bon travail. C’est un enjeu d’avenir."
Info: Telenet
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