Les études, c’est le moment idéal pour réaliser que l’avenir nous appartient. Gagner des compétences, mais surtout apprendre qui nous sommes, ce que nous voulons et ce dont nous sommes capables. Et pourquoi pas devenir nous-mêmes?
Avez-vous déjà eu le sentiment de ne pas être pleinement vous-même? De ne pas maîtriser le monde qui vous entoure? De ne pas connaître vos propres objectifs, ni les moyens de les atteindre? En toute confidence, j’étais exactement dans cet état d’esprit à la sortie de l’école secondaire – et il m’a fallu du temps pour trouver enfin ma voie.
Beaucoup d’étudiants éprouvent ce sentiment au moment d’aborder les études supérieures, étape pourtant décisive dans notre développement personnel. C’est le moment où l’on devient plus autonome, où l’on peut davantage penser à soi et faire les choix qui détermineront notre avenir.
Jusqu’alors, pour la plupart d’entre nous, nous avons été dépendants de notre famille, de nos parents, de nos professeurs d’école. Ils ont pris la plupart des décisions qui nous concernaient; ils nous ont (presque) tout appris; ils ont aussi façonné notre manière de penser.
Mais à l’entrée du supérieur, c’est à nous qu’il revient de poser des choix. Nous allons commencer à faire ce que nous aimons vraiment – même s’il faut parfois un peu se chercher. Nous allons apprendre à nous former nous-même dans ce qui nous plaît. Développer notre curiosité, comprendre le monde qui nous entoure et nous l’approprier, c’est enfin maîtriser notre environnement pour en devenir les acteurs et non pas en rester les spectateurs.
Le moment est idéal: on ne porte pas encore la charge mentale d’un travail ou d’une famille et on peut se concentrer sur soi et sur ses objectifs, sans trop regarder à la dépense de temps ou d’énergie. On peut y aller à fond!
Ce moment, c’est aussi celui où nous allons pouvoir tisser notre propre réseau de relations, rencontrer des gens, discuter, interagir et apprendre d’eux; c’est aussi ce qui nous forme, nous aide à en savoir plus sur nous-même et sur nos aspirations.
Enfin, c’est le moment de réaliser notre potentiel. Bien sûr, c’est normal d’éprouver des doutes; qui n’en a pas? Les doutes aussi nous font progresser, ils nous poussent à clarifier nos projets et nos idées. Nos erreurs elles-mêmes ont leur importance: les accepter, se remettre en question et apprendre à les éviter, c’est un processus difficile pour notre ego, mais combien profitable pour notre développement personnel. Cela ne doit pas nous freiner! La vie nous pose déjà suffisamment d’obstacles pour ne pas y ajouter les nôtres!
Je suis convaincu que nous avons tous des idées et des projets intéressants, mais nous manquons souvent de confiance et nous avons parfois besoin de quelqu’un pour nous dire: "Vas-y, tu peux le faire!"
Alors, on ose? Et pourquoi pas?
Quentin Dubois,
3e année de bac en e-business et coach en mini-entreprises
En lien avec cet article:
Edito: quand la voie est toute tracée