Dans la vie stressante des étudiants, marcher est l’un des meilleurs moyens d’apaiser son esprit et de s’éclaircir les idées. Qu’on prenne le temps d’une longue randonnée ou qu’on se contente d’une petite promenade, la marche offre un moment de quiétude et de dépaysement accessible à tous – même quand on vit en ville.
Entre les cours, les travaux, les stages, les moments d’étude, voire le job complémentaire, la vie étudiante est bien remplie, stressante, fatigante... Quand on trouve le temps de se détendre, le premier réflexe est souvent de traîner sur les réseaux sociaux ou de regarder une série, ce qui ne permet pas vraiment de se vider la tête. Sortir avec des amis est déjà une meilleure option, du moins plus conviviale. Mais pourquoi ne pas aller marcher?
Je ne parle pas de se déplacer à pied d’un point à un autre, mais bien de "marcher pour marcher", sans autre but bien défini. Personnellement, je pratique régulièrement la randonnée, sur des distances variables en fonction du temps dont je dispose. Souvent quelques kilomètres, parfois 15, 20 ou plus. J’aime marcher à mon rythme, observer, m’arrêter quelque part pour lire ou pour manger, ou simplement pour regarder le paysage: c’est une forme de repos. Quand on prend le temps de le faire, même sur des chemins qu’on connaît bien, on voit toujours quelque chose de neuf ou d’attrayant – ne fût-ce que la course d’un écureuil ou le vol d’un oiseau.
Marcher n’est pas seulement dépaysant; cela permet aussi de nourrir sa réflexion, ou plus exactement de laisser vagabonder son esprit et laisser venir à soi les idées – ce n’est d’ailleurs pas un hasard si beaucoup de grands penseurs étaient aussi de grands marcheurs.
Est-ce le changement de cadre, ou bien le rythme de la marche et celui de la respiration? Bien souvent, on est surpris de trouver en marchant la solution d’un problème qu’on ne parvenait pas à résoudre en restant assis à son bureau, la tête dans les mains… Dans ce sens, la marche est aussi agréable qu’utile aux étudiants: elle permet de prendre du recul, de s’éloigner un peu des cours pour mieux fixer les connaissances – tant qu’à répéter dans sa chambre, pourquoi ne pas le faire en marchant?
Mais où trouver le temps de marcher? Évidemment, l’agenda d’un étudiant ne lui permet pas d’entreprendre tous les jours une grande randonnée. Mais on peut déjà éprouver beaucoup de bienfaits à marcher quelques kilomètres, ne fût qu’une demi-heure ou une heure par jour – c’est l’équivalent d’un épisode sur Netflix.
Bien sûr, il est plus facile et sans doute plus agréable de se promener quand on a la chance d’habiter à la campagne – ce qui est mon cas. Mais la ville offre aussi de belles possibilités: Bruxelles, par exemple, ne manque pas de parcs. Et même dans la rue, il suffit de lever le nez pour remarquer de belles façades ou des monuments auxquels on n’avait jamais prêté attention.
En plus, marcher est un loisir gratuit! Il suffit d’une bonne paire de chaussures. Alors, en route!
Karl Irakiza,
3e bac en droit
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